52ème Journée de la Recherche Porcine

12/02/2020

JRP 2020 : Session de génétique : quoi de neuf ?

Les Journées de la Recherche Porcine (JRP) 2020 se sont déroulées les 4 et 5 février 2020 à Paris. Cette année marque la première co-organisation de cet événement par l’IFIP et INRAE (Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement), institut nouvellement formé suite à la fusion de l’INRA et de l’Irstea. L’INRAE est maintenant le 1er organisme de recherche spécialisé au monde en agriculture, alimentation et environnement.

En introduction M. Philippe Mauguin, PDG d’INRAE, a exposé les nouvelles orientations de cet institut. Elles s’articulent autour de 5 grands piliers : l’agroécologie, la biodiversité, le changement climatique et les risques, l’alimentation et la santé globale, et enfin la société et les territoires (inrae.fr). Le nouveau positionnement INRAE « la science pour la vie, l’humain, la terre » fait écho à celui du Groupe Grimaud « prendre soin de la vie » et laisse augurer de la poursuite fructueuse de nos collaborations.

La session de génétique, présidée par Florence Ytournel, Directrice R&D de Choice, s’est articulée autour de trois grands axes :

A. La diversité génétique estimée à l’aide de l’information génomique,
B. Le développement de nouveaux caractères et indicateurs pour l’efficacité alimentaire,
C. La qualité des produits.

Cette session riche et variée est en écho des évolutions des préoccupations de la société : maintenir la biodiversité, limiter la concurrence alimentaire entre l’être humain et l’animal, veiller au bien-être des animaux notamment par rapport à la castration des porcelets, ou encore garantir la traçabilité des produits.

Plus précisément, près de la moitié des présentations de cette session étaient issues des résultats du projet européen Feed-A-Gene (feed-a-gene.eu) dont le séminaire de clôture a eu lieu les 22 et 23 janvier à Rennes. Il ressort notamment qu’il existe une variabilité génétique héritable entre porcs en ce qui concerne la capacité à digérer efficacement des matières premières plus riches en fibres, par exemple issues de coproduits. Les travaux entrepris laissent aussi espérer la découverte de marqueurs sanguins sur l’efficacité alimentaire.

Il reste encore du chemin avant de mettre en place en routine de telles mesures dans nos schémas de sélection, mais de nouvelles thématiques apparaissent afin de pouvoir prendre soin des animaux, de la planète et de l’homme de manière synergique.

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